lundi 14 juin 2010

J'accuse. J'accuse les plumes et les guitares mal accordées, les chants brillants grinçants. J'accuse les images et les couleurs qui défilent trop vite et qui s'impriment, les cigarettes au gout amer qui s'enroulent dans les poches et les sous qui agrippent mais les sous qui agrippent. J'accuse le papier mâché l'encre de chine et ta stéréo.
Le deuxième millénaire qui s'enchaine, se déchaine, nous emmène, la ramène, nous déshabille et nous repeint, nous emmène, nous enchaîne, tu t'enchaînes petit con, j'accuse l'an 2000.
Les idées, les systèmes et la faim, le travail, les salaires, de soleil ou de lune toujours plus, j'accuse les idées.
Ne fais confiance à personne, pas même à moi, petit prince.
Adieu mon amour.

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